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la moisson des auteurs |
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0615366417 Pauline Peyrade | | Photo : Thomas Lang |
| | | Suite à un déni de grossesse, Alicia, 17 ans, accouche seule de sa fille et se trouve plongée au cœur d’une enquête judiciaire. Mise en examen pour tentative d'infanticide, elle vit écartée de sa famille dans un foyer pour adolescents, où elle s’est recréé un quotidien entre les psychologues, les experts et les familles d’accueil. Autour d’elle gravitent sa sœur, un de ses ex et un garçon qui ignore tout de son histoire. Quatre personnages dont on ne saisit que les conversations téléphoniques. |
| « Une extrême précision de la langue et une grande densité dramatique, quelque chose de très juste et de poignant, un regard sans concession et en même temps plein de tendresse et de bienveillance sur notre jeune humanité urbaine... »
Michel Cochet, metteur en scène et directeur d’A mots découverts
« Le fait divers et son cortège de voyeurisme compassionnel sont tenus à distance. L'auteur ne renonce pas à mettre les mains dans le cambouis : la langue, la libido et les mœurs des quatre locuteurs semblent minutieusement extraits du monde contemporain. »
Anne-Lise Heimburger, le bruit du monde revu(e), n°1, mai 2013«
Le texte de 0615366417 propose une percée dans l’intime à travers un dispositif fictionnel et poétique au service de la parole adolescente. Il opère un effet de zoom sur la langue avec une écriture plongée au cœur du contexte qui s’acharne sur les résistances du langage et donne corps à la parole des personnages, à leur combat, à leur quotidien. Il propose de tout faire entendre, sans concessions ni voyeurisme, à travers des conversations téléphoniques prises sur le vif, et de construire un dispositif de lecture (et d’écoute) qui permette de franchir la « barrière » que peut représenter une langue qui jure, qui se répète, qui se heurte inlassablement aux mots et qui se discrédite elle-même, pour révéler les réels enjeux de cette histoire : comment sortir du déni s’il nous permet de survivre ? Comment vivre dans un corps qui nous échappe ? Comment se faire entendre quand on n’a pas les mots pour se défendre ? Il s’agit, dans et par l’écriture, de faire entendre la tendresse cachée derrière la brutalité, l’errance derrière le rire, l’inexprimable derrière le tic de langage, afin de défaire les personnages de leurs assignations, de troubler nos préjugés, de faire vaciller nos représentations. Parce que c’est précisément là où elle se braque que la langue peut trouver l’espace et la liberté de se réinventer. »
Commentaire de l’auteur |
| Création de la version brève à Lilas en scène le 13 mai 2013. Puis au Ciné XIII-Théâtre du 20 mai au 8 juin 2013.
Metteur en scène : Quentin Vouaux. Mise en scène et lumières : Quentin Vouaux, assisté de Flore Vialet. Photographie et scénographie : Thomas Lang. Musique originale : Liléa Narrative et Beus Bengal. Création vidéo : Yann de Sousa. Avec : Dorothée Girot, Leïla Guérémy, Arnaud Dupont, Sylvain Ferrandès.
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| Personnages : 2 femme(s) - 2 homme(s) -
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