la moisson des auteurs

 
     
 
Grande Ecole
Jean-Marie Besset
 
Actes du théâtre n° 3.

“ Un des phénomènes les plus caractéristiques et les moins commentés de la République française est celui des grandes écoles. Ces institutions ont permis à la bourgeoisie française de se renouveler sans cesse, jusqu’à notre temps, et de braver la modernité tout en conservant ses privilèges. […] A dix-neuf ans, la grande école et son campus, à une heure de Paris, semblent la Thélème décrite par Rabelais. Nos laborieux érudits se retrouvent désœuvrés, avec le loisir enfin de découvrir les autres et de se découvrir soi-même. […] Ma pièce s’essaie donc à décrire cette période d’effervescence où les mécaniques si bien huilées de ces convenables adolescents s’emballent. Il s’agissait de rendre compte de cette explosion secrète. ”
Jean-Marie Besset

“ L’originalité des pièces de Jean-Marie Besset est d’aborder de plein fouet des mécanismes de la société française. Ce sont les “grandes écoles” qu’il met aujourd’hui au programme. […] Son art est de relier, en des scènes carrées et sensibles, les faits collectifs, politiques, aux aléas secrets des consciences. En quoi son art ne ressemble à aucun autre. D’autant que l’auteur poursuit une espérance : abolir la frontière entre homosexuels et hétérosexuels. ”
Michel Cournot, Le Monde, 24 novembre 1995

Théâtre 14 – Jean-Marie Serreau, 14 novembre au 31 décembre 1995.
Mise en scène : Patrice Kerbrat. Décors : Edouard Laug. Costumes : Pascale Foumier. Avec : Ophélie Kœring, Hélène Médigue, Christophe Bouisse, Guillaume Canet, Gilbert Desveaux, Robert Plagnol.

Personnages : 2 femme(s) - 4 homme(s) -
Éditions Actes Sud – Papiers. - www.actes-sud.fr

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